Délimitation des Frontières BENIN-TOGO: le BENIN et le TOGO s’activent pour le bornage



Depuis fort longtemps, le BENIN rencontre plusieurs problèmes autour de la délimitation de ses frontières. Plusieurs bornes de délimitations sont inexistantes ou introuvables dans plusieurs endroits rendant quasi impossible la capacité de réelle délimitation avec les voisins qui sont le Nigeria, le Niger, le Burkina-Faso et le Togo.

Ainsi, des mal compréhensions et des disputent voient régulièrement le jour. La mémoire des béninois est encore fraiche vis à vis des disputes à propos de l’îles de l’Eté objet de grandes et sévères malentendus entre le BENIN et le Niger, mais aussi d’autres conflits frontaliers moins populaires existent entre le BENIN et le Nigeria sans oublier le Burkina-Faso et le TOGO.

Pour ce qui concerne le TOGO de l’autre côté ouest du BENIN, j’en connais personnellement une zone frontalière à l’extrême ouest d’Aplahoué dans le Couffo oû les bornes de délimitations de la frontière entre le BENIN et le TOGO ont été déterrées une nuit probablement et portées disparues et nul ne sait qui les a déterrer et où les a-t-on mis. Cette zone dont je parle et une très grande et très riche en terre fertile bonne pour l’agriculture.

Mais à l’heure actuelle, nous ne savons où en est-t-on avec cette affaire.
Le Vendredi 12 Mai 2017 passé, un journal togolais a fait savoir que «Le Togo et le Bénin n’ont pas de conflit territorial, ils sont juste victimes d’incohérences héritées du tracé des frontières par le colonisateur.
Les experts des deux pays se réunissent régulièrement pour parvenir à une délimitation cohérente et définitive.
C’est dans ce cadre qu’a débuté à Madjatom (préfecture de la Binah, Nord Togo), une opération d’installation de bornes. 241 seront posées tout au long de la frontière. Elles permettront de corriger légèrement à certains endroits le tracé. Mais que l’on se rassure, ces mesures seront sans conséquences pour les populations riveraines.

Le bornage n’a pas pour objectif de séparer les deux peuples vivant le long de la frontière, mais de corriger les erreurs topographiques commises aux indépendances…….»

MTN BENIN / MOOV BENIN et autres réseaux GSM au BENIN défient le gouvernement béninois


Depuis février 2017 date à laquelle le gouvernement béninois par le biais de La ministre de l'économie numérique et de la communication, Mme Rafiatou Monrou a exigé des opérateurs GSM une baisse de leurs tarifs sur la communication, aucun des opérateurs de GSM n’a encore mis en exécution cette exigence de Mme la ministre et ceci sous l’œil apparemment impuissant du gouvernement ce qui donne l’impression de l’hégémonie de ces réseaux GSM face au gouvernement du BENIN.
Après l’ultimatum du gouvernement chacun de ces réseaux ont mis en place certaines offres selon lesquelles il faut devoir activer à chaque fois un forfait donné avant de bénéficier de la baisse du tarif, une baisse en séance tenante, dans un court délai. Même en activant, si lors de ta communication tu dépasses la durée offerte par l’activation de ton forfait, tu es facturé sur l’ancien prix d’avant l’ultimatum.
Pourquoi faut-il activer toujours et à chaque fois les forfaits avant de bénéficier de la réduction. Prenons le cas de nos mamans et papas de Cotonou et des villages qui ne savent pas et ne peuvent pas activer les forfaits, eux autres, ils ne bénéficieront jamais d’aucun avantage.
La réduction des tarifs doit être fait de façon générale sans aucune action avant d’en bénéficier.
Ce comportement, à notre avis est un mépris vis-à-vis du gouvernement du BENIN. Ces réseaux croient être plus malins. Mais, nous pensons qu’ils auront le temps de regretter leur entêtement face au gouvernement dès que le gouvernement mettra en action son bâton de représailles.
Espérons que le gouvernement va sans plus tarder réagir face à l’entêtement des différents réseaux GSM à savoir MTN BENIN, MOOV BENIN, BELL BENIN, GLO BENIN.

Aéroport International Bernadin Gantin de Cadjehoun : La Grève prévue a été avorté



La grève prévue pour ce mercredi 17 mai 2017 n’a pas eu lieu et pour cause les démarches du ministre des transports envers les syndicats ont porté leurs fruits.

Pour rassurer les uns et les autres, le ministre des Infrastructures et des transports Mr Hervé Hehomey a eu à déclarer au cours d’une rencontre tenue avec la presse à cet effet ce qui suit : « Toutes les dispositions ont été prises par le gouvernement afin que la situation soit maîtrisée ».

Il a ensuite rassuré les compagnies aériennes et tous les passagers de ce que les vols départ et arrivée enregistrés, ainsi que toutes autres activités se dérouleront sans anicroche ce mercredi, sur toute la plateforme aéroportuaire de Cotonou. Le gouvernement, en accord avec l’instance supérieure qu’est l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) à Dakar, a pris toutes les dispositions utiles pour garantir aux compagnies aériennes et aux passagers, la sérénité totale dans le déroulement des activités de l’aviation internationale de Cadjèhoun, à en croire le ministre. L’autorité a déploré « la médiocrité dans laquelle se déroulent les activités aéroportuaires ». Une situation face à laquelle le Gouvernement du président Patrice Talon a pris la forte et idoine décision de confier la gestion de l’aviation à un concessionnaire, un professionnel, par un recrutement organisé en bonne et due forme, d’après Hervé Hèhomey qui n’entend pas reculer. « Aucun Béninois n’est fier de la manière dont est géré notre aviation », dira-t-il pour appeler les travailleurs à revoir leur position actuelle dans l’intérêt général du pays.

Ce mouvement de grève de 48 heures a été décrété par les agents du transport aérien réunis au sein du Syndicat national des travailleurs de la météorologie et de l’aviation civile (Synatramac), et ceux des Syndicats Unis des Travailleurs de l’Aviation Civile et de la Météorologie (Sutracim). Ils l’ont fait savoir le jeudi 11 mai 2017 au terme d’une assemblée générale extraordinaire tenue par ces syndicats au siège de la représentation de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne (Asecna) au Bénin. Pierre Gnangnon, Secrétaire Général Adjoint du Synatramac, François kpedotossi et leurs camarades ne sont pas d’accord avec le Gouvernement qui s’apprête à signer un contrat de délégation de gestion des activités aéronautiques nationales du Bénin. Ils dénoncent aussi leur marginalisation dans cette procédure. Pour eux, pas question d’attribuer la gestion à un concessionnaire étranger, sans la présentation au préalable du rapport du comité ad’hoc sur les travaux préparatoires au changement du mode de gestion des activités aéronautiques nationales. Selon eux, il s’agit d’un blocage des acquis sociaux des travailleurs de la Délégation aux activités Aéronautiques Nationales (Daan), de l’Asecna au Bénin. Ils veulent une seule chose : l’annulation pure et simple de la procédure d’appel d’offres de mise en concession de l’Aéroport International Cardinal Bernardin Gantin de Cadjêhoun.